Le trafic généré par le transport de marchandises et de services représente près de 20% du trafic urbain. Mais les impacts qu’il génère sont proportionnellement beaucoup plus élevés : on estime que le transport logistique urbain est responsable de 50% des émissions de particules fines. Par ailleurs, le transport de marchandises en ville, dominé par des camionnettes et des petits camions (84% du volume total en 2013) génère de nombreux autres effets négatifs (congestion, nuisances sonores, pollution de l’air et impact social). En ce sens, le transport logistique urbain est considéré comme non-durable.
Il est donc crucial d’identifier de nouveaux modes d’approvisionnement pour les marchandises légères en milieu urbain. Le vélo possède toutes les qualités pour s’imposer comme une alternative crédible dans les centres urbains, mais cela impose la conception de nouveaux modèles logistiques. C’est précisément ce que nous réalisons chez urbike.

En optant pour un modèle coopératif, urbike souhaite développer un modèle d’économie de plateforme socialement responsable qui puisse offrir un haut niveau de service grâce à des emplois locaux de qualité.
L’objectif est de reposer sur un modèle économique rentable et efficace afin de réduire les coûts inutiles et permettre les interactions directes entre donneurs d’ordres et coursiers.
En plaçant le coursier au centre de son modèle, urbike se distingue de la plupart des plateformes d’économie collaborative mises en place ces dernières années dans le domaine de la livraison urbaine. Cet objectif social est fondamental pour la coopérative qui réunit des coursiers, des partenaires, des sympathisants, des fournisseurs et des citoyens au sein d’une même structure. La gouvernance d’urbike a est fondée sur le principe d’”une personne = une voix” afin de garantir un processus participatif et démocratique. Et dès que la structure réalisera des bénéfices, les dividendes seront partagés entre tous les coopérateurs.

Inspirée du transport maritime, la conteneurisation des marchandises en amont de la chaîne logistique permet d’optimiser de façon significative l’ensemble des opérations de livraison à vélo :
– Réduction de la manutention des marchandises : gain de productivité, réduction de la pénibilité et du risque de dégradation.
– Accélération des opérations de transbordement.
-Préparation efficace des tournées de livraison et délais de livraison optimisés
– Amélioration de la densité des livraisons à vélo.
En outre, l’utilisation de conteneurs sécurisés et standardisés favorise la mutualisation et la massification des flux, et donc la rationalisation des opérations logistiques.

Tout type de marchandises légères, jusqu’à 180 kg, pour un volume total de 1 à 2 m³ et sans contrainte de conditionnement. En effet, le conteneur peut être aménagé pour correspondre aux exigences des clients et à leurs contraintes de transport (ex. compartimentage du conteneur, contrôle de température (chaud ou froid), sécurisation, etc.). Les marchandises transportées peuvent donc être des colis, des produits alimentaires secs et frais, des marchandises sous température contrôlée, des médicaments, des fleurs, etc.

Les remorques BicyLift et Runner sont conçues pour s’accrocher à la grande majorité des vélos. Elles se fixent sur l’une des bases du cadre. Compte tenu des volumes et des charges transportés (jusqu'à 180 kg), il est cependant recommandé d’utiliser des vélos et vélos-cargos électriques.
Consultez cette liste de Fleximodal pour connaître les attaches “sur-mesure” existant pour les vélos-cargos.